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Pimkie : 291 salariés concernés par le plan de départs volontaires

Au départ, le projet de ruptures conventionnelles collectives rejeté par les syndicats devait concerner 208 personnes. Trente-sept magasins de l'enseigne de prêt-à-porter féminin vont être fermés en France d'ici à 2021.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le siège social de Pimkie à Villeneuve-d'Ascq (Nord), le 8 janvier 2018. (DENIS CHARLET / AFP)

Le plan de départs volontaires conçu par la direction de Pimkie concernera 291 salariés et non pas 208 comme le faisait le projet de ruptures conventionnelles collectives rejeté par les syndicats, annonce jeudi 25 janvier la CGT. "Lors de la première réunion de négociation du plan de départs volontaires, mardi 23 janvier 2018, la direction de Pimkie a admis, suite à l'interpellation de la CGT, qu'il n'y avait pas 208 suppressions d'emploi en France mais 291", s'indigne dans un communiqué transmis à l'AFP Valérie Pringuez, secrétaire CGT du comité d'entreprise.

"Car ce sont 166 salariés des magasins qui seront impactés par les 37 fermetures et non 83 emplois comme cela a été annoncé lors du comité central d'entreprise, le 8 janvier 2018", explique la syndicaliste. La direction de l'enseigne de prêt-à-porter féminin souhaite fermer 37 magasins en trois ans, sur 321 en France, et la suppression à court terme de 83 emplois en magasins, 41 en logistique, 53 au siège international et 31 au siège pour la France, à Neuville-en-Ferrain (Nord).

Le projet de ruptures conventionnelles collectives abandonné

"Quel choc pour les 83 salariés à qui Pimkie avait promis un reclassement dans un magasin, d'apprendre que ce reclassement était l'application de leur clause de mobilité inscrite dans leurs contrats de travail", ajoute Valérie Pringuez.

Quelle colère de découvrir qu'en cas de refus de leur part, ils seront purement et simplement licenciés pour non respect de leur contrat de travail et qu'ils ne bénéficieront pas des mesures de reclassement, d'accompagnement et des indemnités actuellement négociées dans le cadre du plan de départs volontaires.

Valérie Pringuez, secrétaire CGT du comité d'entreprise de Pimkie

La direction et deux syndicats de la marque, FO et la CFE-CGC, ont signé un accord de méthode en vue de négocier un plan de départs volontaires, au lendemain de l'échec des pourparlers sur un projet de ruptures conventionnelles collectives, le 9 janvier.

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