Mauvaise nouvelle pour l'emploi. Nokia a annoncé la suppression de 1 233 postes dans sa filiale française. Deux sites de l'Essonne et des Côtes-d'Armor sont touchés.
Nokia veut réaliser des économies. Sur le site de Nozay en région parisienne (Essonne), plus de 800 emplois devraient être supprimés. Sur le site de Lannion, en Bretagne (Côtes-d'Armor), ce sont 400 postes qui sont concernés. Les syndicats sont sonnés. "On est abasourdis, c'est le tiers de nos effectifs opérationnels. Donc c'est énorme, pour nous c'est la fin de la société en France qui se profile, la fin des recherches en télécom en France", déplore Claude Josserand, CGT Nokia.
Fin de Nokia en France ?
Le plan social ne serait pas lié à l'épidémie de Covid-19. Il s'agit en réalité du quatrième plan en quatre ans et c'est tout le secteur qui est touché. Il était pourtant protégé jusqu'à présent car il devait développer la 5G. Nokia s'était engagé auprès de l'État à ne pas licencier dans ce secteur mais le délai arrive à expiration. Le groupe se justifie dans un communiqué. "Malgré les mesures déjà prises, des efforts supplémentaires restent nécessaires pour atteindre un niveau de rentabilité durable", peut-on lire. Jusqu'à présent, l'entreprise finlandaise employait jusqu'à 2 600 salariés dans la recherche et le développement en France.
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