150 salariés de la Fonderie de Bretagne se sont donnés rendez-vous, lundi 10 mai, devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan). Ils ont tenté d'empêcher la tenue d'un conseil économique et social qui doit acter la vente de leur usine. Jusqu'ici, elle appartenait au groupe Renault, qui veut s'en séparer car elle ne serait plus assez rentable.Trouver un repreneurLe constructeur automobile avait, petit à petit, réduit le volume de ses commandes. "Ce n'est pas vivable de travailler comme ça. Ce n'est pas viable non plus, économiquement, pour l'entreprise. Tout ce qu'on demande, c'est de travailler", revendique Maël Le Goff, membre de la CGT Fonderie de Bretagne. Mais Renault a déjà tourné la page. L'usine doit trouver un repreneur pour pérenniser les emplois et l'activité. Pour les syndicats, c'est une trahison, d'autant plus que leur outil de production avait déjà été modernisé ces dernières années pour accompagner la transition vers le véhicule électrique.