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Licenciements annoncés par Nokia : les partenaires sociaux et élus reçus jeudi au ministère de l'Économie

Après l'annonce par Nokia de la suppression de 600 postes en France d'ici 2019, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, Benjamin Griveaux, regrette que l'entreprise "[n'ait] pas tenu la parole qu'elle avait donnée publiquement".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Benjamin Griveaux, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, le 11 septembre 2017. (France Inter)

Benjamin Griveaux, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, a annoncé, lundi 11 septembre sur France Inter, qu'il recevra jeudi les partenaires sociaux et les élus concernés, après l'annonce par Nokia de la suppression de 600 postes en France d'ici 2019. "Jeudi, je recevrai l'ensemble des partenaires sociaux et les élus de ces territoires concernés, à savoir les territoires de Lannion, Boulogne et Paris-Saclay, pour évaluer avec eux ce qui fonctionne et ce qui n'a pas fonctionné", a t-il déclaré.

"Il faut d'abord dialoguer, discuter, concerter, comprendre la situation"

Cette rencontre sera suivie d'une réunion avec la direction du groupe de télécoms, à une date qui n'a pas été précisée. "Nokia s'est engagé, suite au rachat d'Alcatel-Lucent en 2015 et 2016, à embaucher notamment 500 personnes dans les secteurs de la recherche et du développement. Manifestement, le compte n'y est pas.

On ne peut pas dire, il y a moins de deux ans, au ministre de l'Économie et des Finances, qu'on va procéder à des embauches et deux ans plus tard, supprimer 600 emplois et ne pas avoir procédé aux embauches nécessaires.

Benjamin Griveaux, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie

à France Inter

Face à ce constat, il faut pour le secrétaire d'Etat, "un, faire un état des lieux de la situation avec les partenaires sociaux et les élus jeudi prochain et je recevrai, ensuite, dans la foulée, la direction de Nokia France". Il a également précisé qu'"il faut d'abord dialoguer, discuter, concerter, comprendre la situation, et, ensuite, prendre les actions nécessaires".

"On est face à une entreprise qui, sciemment, n'a pas tenu la parole"

Interrogé sur l'éventualité que la réforme du Code du travail multiplie ce genre de cas, Benjamin Griveaux a estimé qu'"il ne faut pas mélanger les choses" : car "là, on est face à une entreprise qui, sciemment, n'a pas tenu la parole qu'elle avait donnée publiquement lors d'une opération de rachat. Ça n'a rien à voir avec la modification du Code du travail, dont je rappelle qu'elle concerne à 90% les TPE et les PME."

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