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Les syndicats de Vivarte montent au créneau devant Bercy
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Les 700 salariés des magasins André se sont retrouvés ce jeudi 5 janvier devant Bercy avec leurs collègues des autres marques du groupe Vivarte. Tous craignent le démantèlement de la société qui a grandi très vite en accumulant les dettes.
L'appel à l'aide des salariés de Vivarte sous les fenêtres du secrétaire d'État à l'Industrie. La situation financière du groupe est périlleuse, beaucoup craignent pour leurs emplois et leur avenir. Vivarte, le premier groupe d'habillement et de chaussures, c'est 17 000 salariés et 14 marques telles que Kookaï, La Halle, Naf Naf, Minelli, ou encore André. Il y a une dizaine d'années, des financiers ont acheté le groupe en contractant un énorme crédit auprès des banques, comptant sur le chiffre d'affaires des marques pour le rembourser.
Rembourser la dette
Mais rien ne s'est passé comme prévu. "Il se trouve que la crise est passée par là, et donc la réalité a été beaucoup moins rose. Cette dette que Vivarte avait contractée, Vivarte n'a pu la rembourser que partiellement", explique Bertrand Jaquillat, économiste. Aujourd'hui, les deux tiers du chiffre d'affaires servent à rembourser la dette qui s'élève à 1,5 milliard d'euros. Insupportable, d'autant que la concurrence de l'espagnol Zara ou du suédois H&M font rage. La restructuration est inévitable, des magasins La Halle vont être vendus, la marque André le sera-t-elle aussi ?
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