La Seita ferme son usine de cigarettes de Riom et un centre de recherche
La décision de la filiale française du cigarettier britannique Imperial Tobacco menace plus de 300 postes.
Une industrie à bout de souffle. La Seita a annoncé, mardi 29 novembre, la fermeture de son site de production de Riom (Puy-de-Dôme) et de son centre de recherche de Fleury-les-Aubrais (Loiret), à partir du deuxième semestre 2017. La décision menace 239 postes dans le premier établissement et 87 dans le second. La filiale française du cigarettier britannique Imperial Tobacco a assuré qu'elle s'engageait à chercher des repreneurs et des solutions de reconversion qui permettraient de sauver des emplois.
Plus que deux sites en France
Dans la foulée du rachat par Imperial Tobacco en 2008, le groupe Altadis, qui avait par la suite retrouvé son nom originel de Seita, avait connu un plan social de grande ampleur. Il s'était soldé par la suppression de 2 440 emplois en Europe et s'était traduit en France par la fermeture de l'usine de papier à cigarettes de Metz et de l'usine de cigares de Strasbourg.
En 2014, la Seita avait encore fermé deux autres sites : sa plus grande usine française, qui employait plus de 300 personnes à Carquefou, près de Nantes, et son centre de recherche à Bergerac. Ne restent aujourd'hui plus qu'une usine de fabrication de cigarettes à Furiani, près de Bastia, en Corse, et une usine de traitement du tabac à Sandouville, aux portes du Havre.
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