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La Redoute : le tarif des départs refusé par les salariés

Le groupe de vente par correspondance de Roubaix négocie avec les syndicats le départ de près de 1.200 salariés. La direction a concédé des améliorations financières mais les salariés ont refusé mardi le protocole d'accord, estimant être à mi-chemin des revendications. 
Article rédigé par Cécile Bidault
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Lundi et jusque tard dans la nuit, des négociations serrées ont été menées entre la direction de La Redoute
et les syndicats. Le groupe a proposé de meilleures primes de départ et une prise
en compte plus intéressante de l'ancienneté. En assemblée générale mardi, le
protocole d'accord a été refusé par les salariés qui estiment pouvoir obtenir davantage. Les syndicats
envisagent de nouvelles manifestations.

Des avancées à mi-chemin
des revendications

Après la cession du groupe annoncée en décembre 2013, le bras de fer entre syndicats et direction porte sur le prix des départs des salariés. Aux premières heures de
la négociation entamée lundi, la direction de La Redoute a proposé 15.000 euros
minimum pour les indemnités de départs volontaires. Le plancher a été rehaussé
à 18.000 euros dans l'après-midi pour finir à 20.000 euros dans la nuit. Les
primes liées à l'ancienneté ont aussi été améliorées. Ces mesures sont en discussion depuis l'annonce le 9 janvier de 1.178 suppressions de postes. 

Pour autant, les salariés n'approuvent
pas le plan social, en estimant que la moitié de la route reste à
faire. Ils veulent atteindre l'objectif des 40.000 euros de plancher pour les indemnités. Selon Fabrice Peeters de la
CGT, "le groupe a de l'argent, puisqu'il a reversé aux actionnaires 500 millions
d'euros en 2013, comme en 2012."

La dernière séance de négociations ?

La CGT refuse de
valider les modalités financières du plan social : il prévoit la suppression d'ici
quatre ans de 1.178 des 3.347 postes de La Redoute. La position est identique à
la CFDT et chez Sud. La direction n'a pas programmé de séance de négociations supplémentaire.
Sur le calendrier, le protocole d'accord reste soumis à la signature jeudi 20 mars. C'est
la date choisie par la CGT pour une nouvelle manifestation dans les rues de
Wattrelos, près de Roubaix.

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