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Un millier d'emplois supprimés chez Mobilier européen

Le groupe Mobilier européen (Fly, Atlas, Crozatier) a été placé en redressement judiciaire en septembre. Les propositions de reprises ont été validées. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Manifestation d'une centaine de salariés de Mobilier européen devant une des franchises du groupe, Fly, le 18 octobre 2014 à Kingersheim (Alsace).  (MAXPPP)

La justice commerciale a validé, vendredi 21 novembre, l'essentiel des propositions de reprise du groupe en difficulté Mobilier européen (enseignes Fly, Atlas et Crozatier). Cela entraînera un millier de suppressions d'emplois sur plus de 3 600 actuellement, a indiqué le tribunal de Mulhouse (Alsace). Au total, 1 003 salariés vont perdre leur emploi, dont 128 qui se verront proposer des offres de reclassement, a précisé un porte-parole du n°4 français de l'ameublement, placé en redressement judiciaire depuis septembre.

Les différents projets de reprise des entités composant le groupe seront effectifs au 1er décembre, a précisé la chambre commerciale du TGI dans son jugement. A l'inverse, les actifs qui ne sont pas repris seront liquidés, comme expliqué par le coprésident du groupe qui détient Mobilier européen.

Le groupe exploite actuellement plus de 180 magasins partout en France. Les 91 établissements exploités en franchise devraient tous être repris et leurs quelque 1 600 emplois préservés. En revanche, sur les 95 magasins gérés directement par Mobilier européen, une quarantaine vont fermer. La région de Mulhouse, où le groupe a son siège et où il exploite plusieurs magasins, devrait payer le plus lourd tribut social avec environ un tiers des suppressions d'emplois. 

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