La décision du tribunal de Lille (Nord) résonne comme un coup de tonnerre pour les salariés d'Office Dépôt. La justice a choisi, durant l'après-midi du jeudi 3 juin, l'offre de reprise du groupe Alkor, qui ne sauverait que 360 emplois sur 1 500, bien moins qu'espéré. Leur colère est d'autant plus grande qu'une autre offre était en lice, qui proposait de reprendre 168 salariés de plus, mais mettait moins d'argent sur la table pour éponger les dettes. L'avocate des salariés fait appel Une décision "catastrophique en termes de reprise d'emplois" selon l'avocate des salariés, Me Céline Pare, qui estime que la justice a privilégié l'argent au détriment de l'humain. "Il y a quand même 168 postes différents entre les deux offres. 168 postes, c'est 168 familles", a-t-elle rappelé. Cette dernière a annoncé, dans la soirée du 3 juin, qu'elle ferait appel dans les prochains jours.