Gironde : l'espoir de la nationalisation pour l'usine Ford de Blanquefort
Chez Ford, à Blanquefort (Gironde), les Américains ont annoncé la fermeture de l'usine, détruisant 850 emplois. Mercredi 19 décembre, Bruno Le Maire n'a pas écarté une nationalisation provisoire du site.
Mauvais temps sur l'usine Ford de Blanquefort (Gironde). Pourtant, mercredi 19 décembre, le ministre de l'Économie leur a donné une lueur d'espoir. "Je chercherais toutes les voies, même les plus originales", a déclaré Bruno Le Maire mercredi matin. Il n'écarte pas la nationalisation par l'État qui revendrait au groupe belge Punch. Une solution dont Ford ne veut pas. Cela redonne le sourire aux 850 salariés.
"Un euro symbolique"
Délégués du personnel et élus locaux montent au créneau, très remontés par l'abandon de l'usine par l'Américain Ford. "Rachat ou pas rachat, il y a aussi la question de toutes les aides publiques qui ont été données pendant 45 ans à Ford donc de fait cette usine est déjà en partie publique. L'État peut la racheter à un euro symbolique", explique Philippe Poutou, délégué CGT. Mais le temps presse. Le Plan de sauvegarde de l'emploi doit être validé en janvier pour une fermeture annoncée en août 2019.
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