: Vidéo "Une nationalisation partielle n'aurait eu aucun impact", assure Hollande aux salariés d'ArcelorMittal de Florange
Le chef de l'Etat est venu expliquer, lundi, aux salariés d'ArcelorMittal et aux élus de Florange (Moselle), qu'il a respecté l'ensemble de ses engagements.
"Aujourd'hui, je peux le dire sans crainte d'être démenti : tous les salariés concernés, les 629, ont été reclassés sur place, sur le site de Florange, et les autres sont partis en retraite." François Hollande est venu expliquer, lundi 17 octobre, aux salariés d'ArcelorMittal et aux élus de Florange (Moselle), qu'il a respecté l'ensemble des engagements pris lors de la campagne présidentielle de 2012.
Une nationalisation partielle des hauts fourneaux de Florange "n'aurait eu aucun impact, aucun effet", a insisté le président de la République à Uckange (Moselle), lors d'un discours d'une vingtaine de minutes. Il a ainsi répliqué aux partisans de la nationalisation, au premier rang desquels son ancien ministre Arnaud Montebourg.
"Sur Florange, que m'avait-on proposé ? De refaire partir les hauts fourneaux, chacun savait ce que ça représentait en termes d'investissements, c'était considérable, 150 millions d'euros" a rappelé François Hollande, "et une nationalisation partielle, ce qui n'était pas dans mes engagements et qui n'aurait eu aucun impact, aucun effet et en plus n'aurait pas pu être réalisée."
Hollande n'a croisé ni la CGT, ni FO, ni Sud
Des syndicalistes, peu nombreux, de FO et de la CGT se sont regroupés à l'entrée de la ville de Florange (Moselle) ce lundi pour manifester contre la venue du président. Des élus mécontents de ne pas être invités se sont également réunis pour voir passer le convoi présidentiel.
La CGT avait rassemblé dès le matin quelques dizaines de militants pour dénoncer les "promesses non tenues" du président. Pour son retour à Florange après ses promesses de campagne, François Hollande n'a croisé ni la CGT, ni FO, ni Sud qui avait décidé de boycotter entièrement la visite présidentielle
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