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Montebourg évoque deux offres de reprise pour Florange

C'est ce que le ministre du Redressement productif a expliqué cet après-midi à l'Assemblée. Mais il n'a pas donné davantage de précisions sur la nature de ces offres.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Les hauts-fourneaux de Florange (Moselle), ici le 19 novembre 2012, sont à l'arrêt depuis un an.  (JULIO PELAEZ / MAXPPP)

FLORANGE – A dix jours de la date butoir pour les offres de reprise, Arnaud Montebourg a évoqué des pistes positives, lors de la séance des questions au gouvernement, mercredi 21 novembre.

Le ministre du Redressement productif a indiqué que le gouvernement avait reçu deux offres pour la reprise d'une partie des installations d'ArcelorMittal de Florange (Moselle), "mais sur un périmètre plus large que les hauts-fourneaux et l'aciérie". Il n'a pas donné de précisions sur les offres en question.

"Nous considérons que le moment est venu de demander à Mittal de faire bouger sa position pour qu'enfin nous puissions sauver ensemble l'acier français et son meilleur symbole, les hauts-fourneaux de Florange", a ajouté Arnaud Montebourg.

Les syndicats veulent plus

Du côté des syndicats, cette annonce est accueillie comme une bonne nouvelle pour la CFDT et la CGT, qui estiment que le "périmètre plus large" correspond en réalité à l'ensemble du site de Florange. Ils attendent maintenant du gouvernement qu'il mette la pression sur ArcelorMittal pour obtenir la vente de l'intégralité des installations.

"Pour une cohérence industrielle, on ne peut reprendre que la totalité du site", estime Jean Mangin, de la CGT. Pour lui, Arnaud Montebourg ne doit pas "faire seulement un boulot de facteur, il a une fonction de redressement productif, pas de déclin industriel, alors il va falloir que le gouvernement prenne ses responsabilités".

Plus pessimiste, Walter Broccoli, représentant FO, parle de "poudre aux yeux". "Un périmètre plus large, c'est bien, mais monsieur Mittal ne lâchera rien de plus, c'est sûr et certain", a regretté le syndicaliste, pour qui la nationalisation de l'usine reste la seule solution. 

Ce qu'ArcelorMittal veut céder ou non

ArcelorMittal a confirmé, le 1er octobre, son intention de fermer et céder ses deux hauts-fourneaux, l'aciérie du site, l'usine d'agglomération, la cokerie et la coulée.

Le groupe a exclu de céder le laminoir à chaud (qui fait encore partie de la filière "amont"), ainsi que les lignes de traitement et de finition de l'acier (qui constituent la filière "aval").

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