François Hollande à Florange : une visite à haut risque
François Hollande se rend sur le site d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), ce lundi 17 octobre. Il souhaite s'assurer que les engagements pris en 2012 ont été tenus, ce que certains salariés contestent.
Les hauts fourneaux de Florange (Moselle) ne fument plus depuis trois ans. Ce lundi 17 octobre, au pied de l'usine, des salariés tractent contre la venue de François Hollande qui doit se rendre ce lundi sur le site d'ArcelorMittal. Pourtant en 2012, pendant la campagne présidentielle, le chef de l’État montait sur le toit d'une camionnette pour être écouté et applaudit. "Quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production, mais ne veut pas non plus la céder, nous en ferions une obligation pour que des repreneurs viennent et puissent donner une activité supplémentaire", promettait alors le président de la République.
Pas de licenciement, mais 600 départs non remplacés
Créer une loi pour obliger les groupes à chercher un repreneur avant de fermer une usine. Sa promesse n'a toutefois pas permis de sauver les hauts fourneaux. Mais pour lui, les promesses sont tenues : 180 millions d'euros ont été investis, aucun salarié n'a été licencié et un centre de recherches a été créé. 600 départs n'ont pourtant pas été remplacés sur le site d'ArcellorMittal, sans compter ses sous-traitants. Les syndicats craignent que l'hémorragie continue.
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