Florange : les syndicats refusent de discuter si tôt d'un plan social
Même si les syndicats se font peu d'illusions, ils refusent de discuter d'un plan social tant que l'espoir de trouver un repreneur n'est pas abandonné. ArcelorMittal a annoncé lundi la fermeture définitive des hauts-fourneaux de Florange, mais a laissé deux mois au gouvernement pour trouver un repreneur.
Ce délai court donc jusqu'à début décembre. Et pourtant, mardi matin lors d'un comité d'entreprise extraordinaire (CEE) à Metz, la direction a proposé une réunion dès le 16 octobre pour définir un accord de méthode préalable à la négociation d'un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
"La logique voudrait qu'on attende les deux mois" (FO)
"Nous refusons d'y participer ", a indiqué Yves Fabbri, secrétaire de la CGT de l'usine de Florange, qui "demande aux autres syndicats du site de refuser de participer à la réunion ". "La logique voudrait qu'on attende les deux mois ", a également indiqué le responsable FO, Walter Broccoli, indiquant que son organisation était "en train de réfléchir ".
Le site de Florange toujours bloqué
La CGT compte également adressé un courrier au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, pour lui demander d'inviter la direction à respecter le délai des deux mois avant toute négociation.
Mardi à Metz, de légers heurts ont opposé les salariés et la police, devant le siège du Groupement des entreprises sidérurgiques et métallurgiques (Gesim), où se tenait le CEE. Tandis qu'à Florange, tous les accès du site sont toujours bloqués. Le mot d'ordre des militants syndicaux reste le même : le redémarrage des hauts-fourneaux, à l'arrêt depuis 14 mois.
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