Emploi : quelles sont les solutions pour sauver Ascoval ?
L'usine d'Ascoval dans le Nord doit trouver un repreneur. Mais pourquoi l'aciérie est-elle en danger et comment peut-elle s'en sortir ?
281 emplois sont menacés sur le site d'Ascoval à Saint-Saulve (Nord) et l'activité est au ralenti. Les deux actionnaires, Vallourec et Ascometal, veulent se désengager de cette usine qui fabrique des tubes en métal pour l'industrie pétrolière. Pour eux, produire en Europe n'est plus assez compétitif. Il faut absolument trouver un repreneur pour sauver l'usine. Il n'y a pour l'instant qu'un seul candidat : le franco-belge Altifort. Mais l'usine est-elle viable ? Les syndicats disent oui. En dix ans, 100 millions d'euros ont été investis dans de nouvelles machines. "Notre usine aujourd'hui est encore cotée numéro 2 en Europe pour les qualités d'acier ultrapremium", relate Bruno Kopzynski, porte-parole de l'intersyndicale d'Ascoval. C'est vrai, mais insuffisant selon un premier rapport d'expert, qui préconise à l'usine de "trouver de nouveaux débouchés commerciaux", comme la production de fils en acier en plus des tubes en métal.
Une offre insuffisante
L'objectif du candidat à la reprise, Altifort, est de diversifier la production de l'usine. Mais son offre à seulement 10 millions d'euros d'apport est jugée pour l'heure insuffisante. L'État a promis de mettre la main à la poche si Altifort trouve davantage de commandes et d'autres investisseurs privés. La région Haut-de-France mettra aussi de l'argent quoiqu'il arrive.
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