Emploi : quel avenir pour GM&S ?
Vendredi 9 juin, le président de la République était à Bellac (Haute-Vienne) où il s'est entretenu avec les représentants de 277 salariés de GM&S Industrie.
Après six mois de conflit social, la rencontre avec le président de la République hier, vendredi 9 juin, a mis du baume au coeur des ouvriers de GM&S. Encore faut-il qu'elle soit suivie des faits : "On sort d'un entretien qui s'est bien passé avec le président de la République, après on attend les actes", a déclaré Yann Augras, délégué CGT de GM&S.
Vingt ans de mauvais choix industriels
Et les actes, le gouvernement les prévoit en deux temps. D'abord, une cellule de crise au sein même de l'Élysée. Objectif : trouver de nouveaux clients pour l'équipementier automobile, et pourquoi pas, des candidats à la reprise. Deuxième acte du plan : Emmanuel Macron s'est engagé à appeler les patrons de PSA et Renault pour décrocher de nouvelles commandes et ainsi attiser l'appétit de repreneurs jusque-là très discrets. La faute à la piètre santé de l'entreprise, qui a derrière elle vingt ans de mauvais choix industriels et de plans sociaux. Depuis les années 90, les effectifs ont été divisés par deux.
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