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Cinq offres de reprise partielle déposées pour le pôle frais du volailler Doux

Les candidats avaient jusqu'à vendredi pour se manifester.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les salariés de l'usine Doux de Sérent (Morbihan) protestent devant la préfecture de Vannes contre la situation de leur société, le 9 août 2012.  (BATISTE KOLENC / LE TELEGRAMME / MAXPPP)

ENTREPRISES - Cinq offres de reprise partielle du pôle frais du groupe volailler Doux ont été officiellement déposées vendredi 10 août dans la matinée, date limite fixée par la justice aux éventuels candidats, a-t-on appris auprès de l'administrateur judiciaire.

Les groupes Duc, Glon Sanders associé à Duc, Axereal, LDC et Tallec ont déposé des offres séparées de reprise partielle des cinq sites suivants : Clémont (Cher), Sérent (Morbihan), Laval (Mayenne), Boyne (Loiret) et Amilly (Loiret), a précisé l'un des administrateurs, Sophie Gautier. Une sixième offre pourrait être déposée dans la matinée, a-t-elle ajouté.

En revanche, la date limite a été dépassée pour deux sites importants de ce pôle frais, ceux de Graincourt (Pas-de-Calais, 253 emplois) et Blancafort (Cher, 244 emplois), sans qu'aucune offre n'ait été déposée.

Le secteur "frais" en liquidation depuis le 1er août

Le secteur "frais" (abattage, découpe et conditionnement de la volaille vendue en rayons frais) du groupe volailler Doux compte 1 704 emplois, sur la sellette depuis la liquidation judiciaire émise par le tribunal de commerce le 1er août.  

Pour les sites sans repreneur, le tribunal a fixé au 10 septembre la fin de la période d'activité. Pour les autres activités de Doux (export et produits élaborés), il a prolongé la période d'observation jusqu'au 30 novembre. Un comité central d'entreprise doit se réunir au siège de Doux à Châteaulin (Finistère) le 21 août, selon la CFDT, syndicat majoritaire.

Le destin du groupe volailler sera scellé en octobre

Hors pôle frais, le tribunal de Quimper rendra sa décision en octobre sur l'offre qui sera retenue pour la continuation du volailler breton. Parmi les quinze offres se profilent deux candidats principaux : le consortium mené par Sofiprotéol et celle de l'actuel PDG, Charles Doux.

Si le scénario du consortium est retenu, 1 117 des 4 195 salariés du groupe seront laissés sur le carreau. Si le tribunal choisit l'offre de relance de Charles Doux, 1 010 employés seront remerciés.

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