La réunion qui se déroulait mercredi 31 octobre à Bercy entre les représentants d'Ascoval et le ministre de l'Économie a été suivie de près par les salariés de l'aciérie.
De l'émotion et des trémolos dans la voix mercredi 31 octobre à l'annonce de la bonne nouvelle. Cela fait huit jours que les salariés d'Ascoval se relaient sur le piquet de grève en attendant d'être fixés sur leur sort. Alors forcément, l'annonce d'un plan de reprise viable fait renaitre un espoir timide. Depuis une semaine, les salariés vivent au rythme des réunions. À chaque fois, il y a eu un nouveau rebondissement alors aujourd'hui, ils préfèrent rester prudents. "On a envie d'y croire parce qu'on aime bien notre boulot, mais aujourd'hui, c'est compliqué", confie l'un d'entre eux au micro de France 2.
281 emplois directs
Ascoval, c'est 281 emplois directs, mais au-delà, c'est l'une des dernières aciéries de France qui est menacée, dans une région déjà frappée par les nombreuses fermetures. Ce sera au tribunal de trancher sur le sort de l'aciérie nordiste le 7 novembre prochain. Encore une longue attente pour les salariés.
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