C'est le propre d'une fusion : voir son poste qualifié de doublon et quoi de plus rationnel que de chasser le doublon. La branche commerciale d'aviation Airbus SAS absorbée par la maison-mère Airbus Group, c'est une promesse d'économies dans les secteurs de la communication, de l'informatique et de la recherche-développement. Jusqu'à 1 357 postes supprimés ou transférés, dont les 650 emplois du site de Suresnes (Hauts-de-Seine), spécialisé dans la recherche. Sur ce site, les concepts d'optimisation et d'agilité ne consolent personne.Déjà 7 900 postes supprimés en 2007Airbus emploie au total 54 000 personnes en France et 140 000 dans le monde. S'il annonçait des licenciements secs, ce serait une première. Un plan en 2007 prévoyait 10 000 suppressions de postes. 7 900 avaient finalement été supprimés, ce qui avait permis d'économiser 2,5 milliards d'euros et de dégager dix milliards de cash.