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Vidéo Rencontre avec Anthony, infirmier en cardiologie à Strasbourg

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Anthony est infirmier en unité de médecine cardiologique au NHC (Nouvel Hôpital Civil). Un métier dynamique qui le passionne mais qui comporte de nombreux sacrifices.
VIDEO. Rencontre avec Anthony, infirmier en cardiologie à Strasbourg Anthony est infirmier en unité de médecine cardiologique au NHC (Nouvel Hôpital Civil). Un métier dynamique qui le passionne mais qui comporte de nombreux sacrifices. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Anthony est infirmier en unité de médecine cardiologique au NHC (Nouvel Hôpital Civil). Un métier dynamique qui le passionne mais qui comporte de nombreux sacrifices.

Anthony exerce son métier d'infirmier en unité de médecine cardiologique au NHC (Nouvel Hôpital Civil). Dans sa journée, chaque minute est chronométrée et pleine de rebondissement. “À tout moment, même quand il y a une sonnette, au cours de la journée ou alors même le matin en prise de poste, quand on ouvre la porte, on ne sait jamais ce qu'il y a derrière”. Au de-là des soins prodigués, pour Anthony, être infirmier implique, aussi, d'être un peu le confident du moment. “L'infirmier, il a un petit peu ce rôle, des fois, de pieuvre multi-tentaculaire qui fait un petit tout. Il y a les soins, il y a le nursing, on va réparer les télévisions. On va les aider dans les réglages de leur smartphone, on les accompagne. Des fois, on discute, on est un peu le confident du moment. Ça fait, j'ai envie de dire, partie de notre quotidien, c'est d'être là pour le patient tant sur un plan physique que psychologique. C'est du 50-50”, explique Anthony.

“C’est un métier qui peut être prenant”

Si le métier peut être passionnant, il s'accompagne aussi de sacrifices. “C’est un métier qui peut être prenant, qui peut être absorbant et, comme on dit, il faut qu'on puisse avoir une vie à côté, des gens avec qui échanger, des passe-temps quels qu'ils soient pour se libérer l'esprit”. Pour Anthony, le salaire n’est d’ailleurs pas représentatif du travail effectué, avec approximativement 2000 euros par mois. “Il y a des responsabilités et il y a aussi des sacrifices, il y a des week-ends, il y a des fêtes, il y a des moments où on n'est pas là et je sais bien que, parce que c'est la réponse qu'on entend souvent, ‘vous n'avez pas fait ce métier pour l'argent’. On est d'accord, c'est vrai, ce n'est pas le critère principal. Mais il faut que le salaire soit à la hauteur des missions accomplies au quotidien”, confie-t-il.

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