Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo En Russie, la "prison des baleines" enferme des cétacés dans des conditions déplorables

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
À l'extrême-est de la Russie, des orques et des bélugas sont séquestrés pour être vendus à des parcs de loisirs. Un mauvais traitement vivement dénoncé par les associations de défense des animaux.
VIDEO. En Russie, la "prison des baleines" enferme des cétacés dans des conditions déplorables À l'extrême-est de la Russie, des orques et des bélugas sont séquestrés pour être vendus à des parcs de loisirs. Un mauvais traitement vivement dénoncé par les associations de défense des animaux. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

À l'extrême-est de la Russie, des orques et des bélugas sont séquestrés pour être vendus à des parcs de loisirs. Un mauvais traitement vivement dénoncé par les associations de défense des animaux. 

87 bélugas et 11 orques sont retenus captifs dans des bassins minuscules. En effet, ces cétacés colossaux vivent confinés dans la "prison des baleines" de la baie de Srednyaya, à l'extrême-est de la Russie. Ils ont été capturés pour être revendus à des parcs de loisirs et à des aquariums en Chine où ils peuvent valoir plusieurs millions d'euros. "L'orque, c'est comme la cerise sur le gâteau, ça embellit tout le show donc la demande est importante", explique Ohannes Targulian, membre de Greenpeace. Cependant, ce marché est strictement interdit. 

La révolte des associations 

Selon l'ONG Greenpeace, les conditions de vie de ces cétacés sont contraires aux normes vétérinaires et sanitaires. "Ils ont froid, ils souffrent et la plupart des orques ont des problèmes de peau", précise Ohannes Targulian. Plus que d'être exigus, ces bassins peuvent se couvrir de glace, ce qui mettrait en péril la vie de ces mammifères. Trois bélugas et un orque seraient déjà morts à cause de cette mise en captivité.

Pendant plusieurs mois, une banderole en main, les membres de l'association Greenpeace ont dénoncé fermement ce dispositif, un combat qui a porté ses fruits. En effet, les entreprises à l'origine de la "prison des baleines" devront s'acquitter d'amendes pour violation des lois de pêche et seront contraints de relâcher ces animaux onéreux. Malheureusement, certains craignent qu'après cette captivité, les cétacés ne pourront plus jamais se réadapter à la vie sauvage.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.