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Vidéo Dordogne. S'occuper seulement d'animaux d'élevage n'est pas rentable pour une vétérinaire en milieu rural

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VIDEO. Dordogne. S'occuper seulement d'animaux d'élevage n'est pas rentable pour une vétérinaire en milieu rural
VIDEO. Dordogne. S'occuper seulement d'animaux d'élevage n'est pas rentable pour une vétérinaire en milieu rural VIDEO. Dordogne. S'occuper seulement d'animaux d'élevage n'est pas rentable pour une vétérinaire en milieu rural
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Les vétérinaires sont de moins en moins nombreux en zone rurale auprès des troupeaux. Une activité rude, chronophage et peu payée. Les soins consacrés aux animaux domestiques aident un peu à compenser ce qui est perdu avec "la rurale"… Extrait du magazine "13h15 le samedi" du 25 janvier 2020.

Estelle Blanchet, 39 ans, est vétérinaire à Mussidan, en Dordogne. Elle est encore l’une des rares femmes à exercer ce métier à la campagne. Si elle le pouvait, cette maman de deux enfants, qui est l’une des rares femmes à faire ce qu’on appelle dans le jargon des vétérinaires de "la rurale", passerait son temps au milieu des vaches.

La véto doit cependant faire tourner son cabinet en ville, créé il y a dix ans, où elle soigne aussi des animaux domestiques. Parce que s’occuper seulement des troupeaux de bovins, de chèvres ou de brebis n’est pas rentable. Une bonne partie de son temps, trop selon elle, est consacré aux tâches administratives, aux factures… et aussi aux réclamations de clients.

"Heureusement qu’il y a les chiens et les chats"

"La facture est peut-être chère, mais on a fait 88 kilomètres… Il conteste le montant mais il y a plus de 120 euros de déplacement. Je comprends qu’il râle, mais nous, on a fait une heure et demie de route. Quand on regarde vraiment le coût d’un salarié vétérinaire avec les charges, la voiture et l’essence, on devrait facturer quasiment le double", dit-elle au magazine "13h15 le samedi" (replay).

"Heureusement qu’il y a les chiens et les chats qui nous aident à compenser un peu ce qu’on peut perdre avec 'la rurale'. Je n’ai pas besoin de gagner des sommes mirobolantes et tant que je m’en sors, ça me va…" précise cette passionnée qui a dû investir 500 000 euros pour que son cabinet puisse accueillir aussi bien des chiens et des chats que des animaux d’élevage.

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