Théâtre : dans les coulisses, au plus près des doublures
Elles sont dans l'ombre, et pourtant les doublures sont essentielles. Reportage dans le monde du spectacle.
C'est le secret de longévité des spectacles. Dans une troupe, il y a bien sûr les comédiens principaux, mais aussi ceux de l'ombre : les doublures, prêtes à remplacer au pied levé. Marianne Orlowski est l'une d'elles. Et il y a quelques jours, surprise : "J'ai été appelée pour doubler le rôle de Velma Kelly [dans Chicago], qui est l'un des deux rôles principaux du spectacle", confie celle qui ne connaissait pas du tout le rôle avant.
Apprendre en accéléré 2h20 de spectacle
Depuis des semaines, celle qui tient habituellement le haut de l'affiche, c'est Sofia Essaïd. Mais la comédienne souffre d'une tendinite. D'ordinaire danseuse dans la troupe, Marianne Orlowski n'a que quelques jours pour se fondre dans le costume. Pour l'un de ses premiers grands rôles, elle doit apprendre en accéléré 2h20 de spectacle, sous l’œil attentif de la comédienne principale. La pression est réelle. Ces spectacles coûtent des millions à produire, pas question donc d'annuler une date. Le casting des doublures est donc primordial pour la metteuse en scène. Si de nombreuses doublures restent dans l'ombre, certaines ont marqué les esprits en sauvant in extremis des spectacles.
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