Cet article date de plus de trois ans.

Vrai ou fake : des mères en guerre contre l'Aide sociale à l'enfance et soutenues par des complotistes

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Vrai ou fake : des mères en guerre contre l'Aide sociale à l'enfance et soutenues par des complotistes
Vrai ou fake : des mères en guerre contre l'Aide sociale à l'enfance et soutenues par des complotistes Vrai ou fake : des mères en guerre contre l'Aide sociale à l'enfance et soutenues par des complotistes (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Soutenues par des complotistes, des mères assurent que leurs enfants leur ont été enlevés sans raison par l'Aide sociale à l'enfance. 

"Stop aux placements abusifs de l'A.S.E" : voilà ce qu'on peut lire sur le tee-shirt d'une femme. L'A.S.E est l'acronyme de l'Aide sociale à l'enfance. Cette femme, qui en a fait son combat, milite aux côtés de mères qui assurent que leurs enfants leur ont été enlevés sans raison par les services sociaux. En réalité, un placement se fait après l'examen du dossier par un juge, et doit toujours avoir un motif, explique Perrine Goulet, députée MoDem de la Nièvre, qui connaît bien le sujet. Elle-même a grandi dans un foyer. 

"On ne retire pas pour rien"

Aujourd'hui, Perrine Goulet se bat pour améliorer les conditions d'accueil des enfants placés. "Si on les retire, c'est qu'ils ont été victimes de carences, ou de violences. Il y a forcément quelque chose, on ne retire pas pour rien (...). Après, il y a des situations qu'on aurait pu interpréter autrement, mais on ne retire pas quand il n'y a aucun signe", assure la députée. Ces femmes en guerre contre l'A.S.E sont souvent soutenues publiquement par des complotistes, persuadés que des réseaux pédocriminels sont à la tête de l'État. Parmi eux, figurent Christian Cotten ou encore Stan Maillaud, un ancien gendarme, pour qui les services sociaux sont des "psychopathes". Ce dernier a d'ailleurs été condamné pour enlèvement d'enfants qu'il voulait rendre à leurs mères.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.