Salons professionnels : une reprise très encadrée
Après avoir été massivement annulés et reportés, les salons professionnels reprennent doucement. Certains secteurs en ont bien besoin.
Ils l’attendaient avec impatience. Certains artisans ne pourront participer cette année qu’à un seul salon, au lieu de trois habituellement. L’occasion de rencontrer des futurs clients, après trois mois de chiffres d’affaires perdus. Il s’agit donc de tout miser. "On n'a pas de pouvoir de communication, nous on n'a pas d’autres moyens que les salons ou le bouche-à-oreille et si je n’ai pas de rendez-vous, je n’ai pas de chiffre d’affaires, je risque d’être obligé de mettre la clé sous la porte, malheureusement", explique Franck Magnan, gérant de "Clair Obscur".
Un rendez-vous nécessaire pour des artisans menacés
Louer un stand trois jours au salon de Chartes, coûte entre 1 000 et 4 000 euros selon la surface. Un investissement essentiel après des mois d’arrêt. "On a un trou dans notre chiffre d’affaire, mars-avril, très difficile à combler… Donc maintenant, toutes les opportunités pour avoir des nouveaux contacts, il faut les saisir", explique Michel Remon, gérant de "Clôtures du Loir". Pour l’organisateur de l’événement, c’est aussi un redémarrage essentiel de l’activité, au risque de voir son salon définitivement arrêté faute de moyens de la part des exposants. Les visiteurs sont au rendez vous avec des mesures sanitaires rassurantes. Les clients sont même demandeurs : pour eux aussi, les travaux ont été repoussés. Le bilan semble positif pour le salon, 2 600 visiteurs ont honoré le rendez-vous. C’est une hausse de 13% par rapport à l’an dernier.
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