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Vidéo Fermeture des restaurants : "Il va nous falloir au moins deux années pour éponger cette dette qu'on a creusée", explique Thierry Marx

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Pour le chef étoilé, il y a un manque de visibilité sur la réouverture des restaurants, fermés à cause de l'épidémie de Covid-19, alors que les restaurateurs "voient leurs dettes s'accumuler".

Cette période est "très difficile et anxiogène", a expliqué le chef étoilé Thierry Marx, sur franceinfo vendredi 25 décembre, alors que les restaurants restent fermés en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19. Les restaurateurs "voient leurs dettes s'accumuler et ne voient pas de date à l'horizon" et certains "approchent de la précarité", affirme le restaurateur.

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"Depuis quelques mois, on creuse des dettes dans nos entreprises et il va falloir nous aider assez longtemps après cette pandémie, poursuit Thierry Marx. Il va nous falloir au moins deux années pour éponger cette dette qu'on a creusée." Les restaurateurs comprennent les risques sanitaires, a assuré le chef étoilé : "Ce n'est pas une profession d'abrutis mais ce sont des chefs d'entreprise."

Une entreprise, ce n'est pas un grille-pain qu'on allume et qu'on éteint. Il faut la remettre en route, retrouver de la cohésion avec nos personnels, redémarrer. Tout cela nécessite d'avoir un petit peu de visibilité pour qu'on puisse entrevoir demain.

Thierry Marx, chef étoilé

à franceinfo

Pour le chef exécutif du Mandarin oriental, l'État va devoir continuer à aider les restaurateurs : "Il va falloir signer des protocoles pour le long terme. Nous allons avoir accumulé un certain nombre de dettes lourdes de conséquences pour nos économies et nos trésoreries.", insiste Thierry Marx.

Le click and collect "n'est pas un modèle viable mais permet de laisser la lumière allumée", estime Thierry Marx. Cela permet notamment de "garder la positive attitude", avance le restaurateur car "ce n'est pas toujours rentable, mais le fait de pouvoir rester actif, de ne pas rester dans l'hypnose de la Covid c'est montrer aussi qu'une profession sait rester debout."

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