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Vidéo Covid-19 : "Les traiteurs ont perdu 70 % de leur chiffre d'affaires pour décembre" déplore le président du GNI

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Les traiteurs ont fait face à "un véritable tsunami d'annulations", se désole Didier Chenet qui affirme que "le mois de janvier s'annonce catastrophique".

"Les traiteurs organisateurs de réception ont perdu à peu près 70% de leur chiffre d'affaires pour le mois de décembre" après les recommandations gouvernementales demandant de restreindre les moments festifs en cette fin d'année, se désole mercredi 22 décembre sur franceinfo Didier Chenet, le président du le Groupement national des indépendants de l’hôtellerie et de la restauration (GNI).

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Les traiteurs "ont vu un véritable tsunami d'annulations de réservations" pour décembre explique Didier Chenet, "et le mois de janvier s'annonce catastrophique". Le président du GNI est également inquiet pour les stations de ski françaises : "Les mesures qui ont été prises face aux citoyens britanniques qui sont, rappelons le, une quasi-fermeture des frontières, va mettre à mal la la saison qui s'annonce. Je rappelle que dans certaines stations, les Britanniques représentent 40 %, voire 60 %, 70 % de la clientèle."

Contrôler les pass sanitaires

Sur la proposition de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) d'inclure la photo des personnes sur leur pass sanitaire afin de "diminuer les fraudes", Didier Chenet explique ne pas savoir si c'est une bonne idée : "L'important, c'est que les professionnels fassent leur travail et contrôlent les pass sanitaires. On nous dit qu'il y a 180 000 pass sanitaires qui sont falsifiés. C'est tout à fait déplorable. Dans tous les cas, nous, nous faisons notre boulot, nous contrôlons. Si d'aventure certains ne le font pas, ils seront sanctionnés. C'est la loi."

Didier Chenet qui affirme sur ce sujet avoir plusieurs fois rappelé aux professionnels de bien faire les contrôles et s'agace des établissements où il y a du relâchement : "On met tout le monde en risque dans cette situation, que ce soit les salariés ou les clients."

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