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Vacances de février : les professionnels de la montagne perdent espoir

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Vacances de février : les professionnels de la montagne perdent espoir
Vacances de février : les professionnels de la montagne perdent espoir Vacances de février : les professionnels de la montagne perdent espoir (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - A.Lay, P-J.Perrin, F.Ventura
France Télévisions

Les professionnels de la montagne attendent désespérément les touristes pour les vacances de février, alors que l’ouverture des remontées mécaniques n’a toujours pas été annoncée par le gouvernement. Reportage à Serre Chevalier, dans les Hautes-Alpes.

Dans la station de ski de Serre Chevalier, dans les Hautes-Alpes, c’est le calme plat. L’ouverture des remontées mécaniques pour les vacances de février n’a toujours pas été annoncée, mardi 19 janvier, et les commerçants désespèrent de pouvoir écouler des stocks entassés depuis des mois. "À ce moment-là de la saison, normalement, on est sur un taux de sortie de 700 à 800 paires de ski à la semaine, aujourd’hui on est à zéro paire. Les seules choses qu’on peut louer c’est quelques skis de fond, quelques raquettes, quelques luges", explique Stéphane Jean, loueur dans un magasin de skis. Il estime avoir perdu 80% de son chiffre d’affaires. "C’est catastrophique et alarmant, si les pouvoirs publics ne nous aident pas correctement, on ne sait pas si on sera là l’hiver prochain", déplore-t-il. 

Des annulations à J-1 

Les hébergeurs pratiquent des annulations à J-1 pour attirer les clients. Les pistes ont été damées. Plusieurs milliers d’heures de travail seront possiblement réduites à néant. "On peut estimer qu’une saison ratée, c’est plus de 250 millions d’euros, et plus de 4 000 emplois impactés", conclut Patrick Arnaud, le directeur du domaine skiable. 

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