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Restauration : ces chefs amateurs qui remplacent les cantines d'entreprises

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Restauration : ces chefs amateurs qui remplacent les cantines d'entreprises
Restauration : ces chefs amateurs qui remplacent les cantines d'entreprises Restauration : ces chefs amateurs qui remplacent les cantines d'entreprises (France 2)
Article rédigé par France 2 - S. Piard, Q. Danjou, O. Dumont, P. Guény,V.Heurtel
France Télévisions

La start-up Avekapeti propose aux salariés et télétravailleurs de se faire livrer des plats faits maison, cuisinés au domicile de chefs amateurs. Un concept d'autant plus plébiscité avec la fermeture des restaurants et des cantines collectives.

Chaque jour, ils sont une vingtaine de cuisiniers amateurs à travailler pour Avekapeti. Fondé par Fati Mrani, ce concept permet à des travailleurs de commander et de se faire livrer des plats à domicile ou sur leur lieu de travail. Les journalistes de France Télévisions ont ainsi rencontré Chef Rosie, mère de famille, qui prépare ce jour-là une vingtaine de plats depuis sa cuisine. "Ce qui me plait c’est d’être à la fois à maison, avec mes enfants, car je n’y étais pas beaucoup avant, tout en faisant un travail", explique cette dernière. Régulièrement, Fati Mrani se rend au domicile des chefs pour s’assurer du respect des règles et des normes d’hygiène, mais aussi du contenu des plats.

60 entreprises bénéficiaires

Les déjeuners sont ensuite livrés auprès de 1 000 travailleurs et d’une soixantaine d’entreprises. Des plats faits maison que réclamaient les salariés, parfois privés de services de restauration depuis le premier confinement. “Manger un sandwich jambon-beurre tous les midis c’est quand même moins fun. Un repas de qualité c’est beaucoup plus sympa“, avoue Vincent Puchot, manager au service achat d’une société.

Un attrait pour le fait-maison que vont devoir prendre en compte les cantines des entreprises. “Ça fait un moment qu’elles s’interrogent sur leurs offres, complète la journaliste Valérie Heurtel sur le plateau du 13 Heures de France 2, lundi 15 février. Beaucoup de produits sont importés en restauration collective et en particulier la viande. Et ce n’est plus ça que veulent les clients. Ils veulent du fait-maison et de la traçabilité“.

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