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Périgord : des vieilles pierres à la gastronomie, tout un territoire en héritage

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Périgord : des vieilles pierres à la gastronomie, tout un territoire en héritage
Périgord : des vieilles pierres à la gastronomie, tout un territoire en héritage Périgord : des vieilles pierres à la gastronomie, tout un territoire en héritage
Article rédigé par France 2 - M.Subra-Gomez, E.Maizy, N.Lachaud, Images Drone : "déclic et décolle"
France Télévisions

Les équipes de France 2 se sont rendues durant toute la semaine dans le Périgord. Derniers instants avec Alain et ses grottes, Pierre, le chef de L'Auberge de la truffe, Jean-Jacques, le boucher ambulant qui cherche un successeur ou encore Aude, la passionnée de vieilles pierres. 

Son savoir-faire est reconnu bien au-delà des frontières du Périgord : l'atelier d'Alain a été choisi par la Russie pour reproduire une grotte préhistorique située dans l'Oural. 50 mètres carrés de panneaux doivent être livrés dans les prochains jours, et le plasticien n'est pas tout à fait satisfait. Dans le Périgord, entre les habitants de toujours, ceux qui sont de retour et les nouveaux arrivants s'opère un savant passage de relai. À l’Auberge de la Truffe de Sorges (Dordogne), les nouveaux patrons prennent leurs marques. Laurent Moisan, le propriétaire, et le chef, Pierre Corre, sont en plein préparatifs de Noël. "Je suis comme un enfant", s'enthousiasme Laurent. 

L'importance de la transmission 

Pierre Corre, lui, ne compte plus les Noël passés en cuisine. "Je continue, bien sûr. Le plus longtemps que je pourrais", confie ce dernier. En attendant de former son successeur, il a encore quelques services à assurer, d'autant que la saison de la truffe débute dans le Périgord. À l'auberge, l'arrivée des nouveaux patrons suscite la curiosité des habitués. "Ce n'est pas la première fois qu'on vient, et on reviendra", confie l'un d'eux. À Hautefort (Dordogne), Jean-Jacques Lévy, le boucher ambulant, rangera bientôt définitivement son camion, pour prendre sa retraite. En attendant, lui et sa femme cherchent un repreneur.

Aude et Jean de Commarque, eux, ont repris le flambeau pour faire vivre le château des Eyzies-de-Tayac (Dordogne), sorti de l'oubli par leur père Hubert dans les années 60. "Pour ne pas laisser disparaître à jamais des traces du passé aussi importantes", confie ce dernier. 

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