Cet article date de plus de trois ans.

Pass sanitaire : des restaurateurs fermement opposés à la mesure

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Pass sanitaire : des restaurateurs fermement opposés à la mesure
Pass sanitaire : des restaurateurs fermement opposés à la mesure Pass sanitaire : des restaurateurs fermement opposés à la mesure (France 2)
Article rédigé par France 2 - N. Ly, V. Lemiesle, A. Ahmed
France Télévisions

Le pass sanitaire s'appliquera à partir de lundi 9 août, notamment dans les bars et restaurants. Mais de nombreux restaurateurs demeurent vent debout contre cette mesure. 

Après une année très chaotique, les affaires reprennent enfin pour Céline Fidrie, restauratrice à Niedermorschwihr (Haut-Rhin). Cet été, toute son équipe est à pied d'œuvre. Avec 40 couverts le midi et 70 le soir, le restaurant a retrouvé son niveau d'activité d'avant la crise sanitaire. Alors, pas question de laisser le pass sanitaire, qui entre en vigueur lundi 9 août, jouer les trouble-fêtes. Les portes du restaurant resteront ouvertes à tous. "Je pense que ce n'est pas à nous ni de décider, ni de contrôler qui peut venir au restaurant, ou qui ne peut pas", affirme Céline Fidrie, qui assume de risquer d'être hors la loi. "La loi n'est pas forcément claire là-dessus", argumente-t-elle.   

"Je ne veux pas faire le gendarme" 

 La restauratrice entend jouer la montre et miser sur le flou qui ne manquera pas d'accompagner la mise en œuvre des contrôles. Mais certains vont plus loin. Pour Raouf Baccouche, restaurateur à Soultzeren (Haut-Rhin), la messe est dite : pas de pass sanitaire chez lui. Il préfère fermer son établissement. "Je ne veux pas faire le gendarme, confie Raouf Baccouche. Je le vois maintenant, j'ai une baisse de fréquentation sans le pass. Avec le pass, il va y avoir encore une baisse de fréquentation." Dès le lundi 9 août, le restaurateur se contentera de préparer des plats à emporter. Il entend ensuite transformer son hôtel-restaurant en gîte touristique, afin d'échapper aux nouvelles contraintes sanitaires. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.