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"Il fait beau", "les prix sont moins chers", "on ne travaille plus" : voilà pourquoi des familles devancent le calendrier des grandes vacances

L'heure des vacances scolaires ne sonnera que le 6 ou le 7 juillet, pour ceux qui ont classe le samedi. Pourtant, des parents assument d'anticiper le calendrier, malgré un règlement valable toute l'année. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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En cette dernière semaine d'école, des parents ont anticipé les vacances et n'envoient plus les enfants en classe (illustration). (BONNIERE PASCAL / MAXPPP)

Les vacances scolaires débutent officiellement vendredi 6 juillet ou le lendemain pour ceux qui ont classe le samedi. Mais dans les faits, des écoliers ont pris quelques jours d'avance, avec l'accord de leurs parents. Une indulgence remarquée dans les écoles où le taux d'absentéisme est à son plus haut, et dans les parcs d'attractions, où la fréquentation familiale augmente aussi.

Les parents tablent sur "l'indulgence" des professeurs d'école

Au parc Astérix de Plailly (Oise), une question douche adultes et enfants qui sortent déjà trempés d'une attraction rafraîchissante. Que font les enfants au parc, au lieu d’être à l’école, un mardi 3 juillet ? Personne ne sèche pour les réponses. "Ils sont avec nous pour s’amuser. Il fait beau", répond une mère de famille, citant la météo à 30 degrés et l'avantage budgétaire. "Pour une famille nombreuse, c'est un peu plus facile. Les prix sont moins chers, parce qu'on n'est pas en période de vacances scolaires", explique-t-elle.

"On ne travaille pas. On ne va faire que des jeux, vu que c’est la dernière semaine", argumente une écolière en balade, qui précise avoir compté, dans sa classe, "au moins cinq" camarades déjà partis en vacances. David Bouvet, l’un des responsables du parc, confirme l'existence d'une ambiance familiale.

Aujourd’hui, on doit être à 50% de familles, le reste étant des groupes et de jeunes adultes.

David Bouvet, l'un des responsables du parc Astérix

à franceinfo

Les mères de famille ont assumé l'absence scolaire de leurs enfants, auprès de l'institutrice : "On a réussi à négocier. On a offert des fleurs. C'est bon, c’est la fin de l’année. Normalement elle devrait être indulgente."

Un règlement pourtant actif jusqu'au bout

D'après Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat SE-UNSA, "entre 10% et 15%" des élèves sont absents cette semaine, ce qui représente un taux d'absentéisme à son plus haut niveau. Il n'y a pas "de risque ou de sanction à proprement parler, mais on ne s'absente pas de l'école comme on veut", rappelle-t-il.   

Comme pour toutes les autres semaines de l'année, les familles doivent justifier de l'absence et lorsqu'elle est prévue, elles doivent même en faire la demande à l'inspecteur de l'Education nationale.

Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat SE-UNSA

à franceinfo

Stéphane Crochet reconnaît que pendant la dernière semaine du calendrier scolaire, "on fait classe autrement". Les livrets scolaires ont été rendus aux familles, explique-t-il. "C'est cette semaine où l'on va faire un spectacle interne à l'école, une sortie, une rencontre sportive. Ce sont aussi des moments marquants dans la vie des enfants", insiste-t-il.

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