Fête du sport : le gouvernement pointé du doigt
Allez-vous participer aux 2 500 événements organisés tout au long du week-end du 22 et 23 septembre ? La première édition de la fête du sport se prépare dans un climat morose, sur fond de coupes budgétaires. Des grands noms du sport se mobilisent pour réclamer davantage de moyens.
Première fête du sport sous un ciel menaçant. 2 500 manifestations sont prévues dans toute la France, mais les célébrations risquent d'être gâchées avec la perspective de restriction du budget du ministère des Sports. Inquiets, les sportifs se mobilisent à l'instar de Kevin Mayer, champion du monde de décathlon. Vendredi 21 septembre, il s'est exprimé sur France Inter : "J'ai peur pour l'avenir du sport français. J’ai toujours eu l'impression qu'on voulait des grands sportifs, mais qu'on ne s'en donnait pas les moyens."
Une pétition pour dénoncer les suppressions de postes
Alors que la France affiche des ambitions pour les Jeux olympiques de Paris en 2024, le sport olympique français lance une pétition pour dénoncer les suppressions de postes et un manque de moyens. "Si le message que nous faisons passer aujourd'hui est entendu, tant mieux. S'il n'est pas entendu, on maintiendra notre mobilisation en espérant que par la suite les débats à l'Assemblée nationale pourraient concrétiser un peu mieux la considération dont le sport doit être l'objet de la part du gouvernement", a déclaré Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Le mouvement sportif demande que tout l'argent généré par le sport soit reversé aux fédérations avec un objectif commun : que les sportifs français aient les moyens de préparer les Jeux olympiques de 2024.
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