Festivals : à l'épreuve du business
En quelques années, le paysage des festivals français a changé : les frais sont plus importants et de nouveaux concurrents arrivent sur le marché.
Des dizaines de milliers de personnes, venues assister à quatre jours de concerts d'artistes étrangers et français. Bienvenue aux Vieilles Charrues dans le Finistère, plus gros festival de rock français. Ce modèle a du succès, notamment grâce aux bénévoles : aux Vieilles Charrues, ils sont 7 000 à travailler quelques heures en échange d'un accès au festival. Le festival affiche 280 000 entrées. Le budget est pourtant de plus en plus serré en raison de l'augmentation des frais de sécurité. Sur le prix d'un ticket, 8% vont désormais directement dans la sécurité.
La concurrence augmente
Le cachet des artistes s'envole également, Depeche Mode aura couté 1,2 millions aux organisateurs. Les artistes gagnent leur vie grâce aux concerts plutôt que grâce aux ventes d'albums et le marché est devenu concurrentiel. En France, la majorité des festivals sont d'origine associative, mais certains ont été repris par des sociétés de production. Certaines ont même lancé leur propre franchise, comme le Lollapalloza, à Paris. Comptez 80 € pour une journée, presque deux fois plus que le festival breton.
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