"Dark stores" : le gouvernement catégorise ces magasins comme des entrepôts pour mieux les réguler
Les "dark kitchen" et "dark stores", ces entrepôts dédiés à la préparation des livraisons de repas ou de courses alimentaires, suscitent beaucoup d'opposition. Mardi 6 septembre, le gouvernement a décidé de les catégoriser comme des entrepôts afin de mieux les réguler.
En plein cœur des grandes villes, des scooters bruyants font des balais incessants, à toute heure de la journée. La cause ? Les "dark stores" et "dark kitchen", d'anciens commerces transformés en lieu de stockage et de livraison de courses alimentaires et de repas. L'objectif est d'apporter vos courses le plus vite possible, même la nuit. Dans ces magasins ou cuisines fantômes, seuls les livreurs rentrent. Les commerçants accusent ces magasins d'appauvrir la vie des centres-villes.
Des magasins désormais catégorisés comme des entrepôts
Pour une restauratrice, c'est une concurrence déloyale. "Un restaurant ou un commerce qui donne dans la rue est soumis aux taxes qui sont liées à la voirie, à la visibilité de l'établissement. Ces taxes-là ne sont pas à supporter par les 'dark kitchen'", explique Ewa Fontaine, co-gérante du restaurant "Le Mesturet". Pas vraiment des commerces, ni tout à fait des entrepôts, il est difficile pour les maires de réguler leur installation. Un flou juridique que le gouvernement a tranché, mardi 6 septembre, en les catégorisant désormais comme des entrepôts.
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