Covid-19 : les patrons de discothèques "tristes" et écœurés
Depuis les annonces de Jean Castex, lundi 6 décembre, les patrons et employés des 1 200 discothèques de France accusent le coup. Dès vendredi, elles seront fermées pour quatre semaines. Il y aura des indemnisations, mais ça n'effacera pas le sentiment d'injustice.
Yannick Lhommel prépare sa discothèque comme tous les soirs. Les clients de cet établissement de Calais (Pas-de-Calais) vont pouvoir se déhancher une dernière fois sur la piste avant de fermer pour au moins quatre semaines vendredi. "Effondré. On vient de redémarrer en août et là devoir refermer en plein mois de décembre pour les fêtes de fin d'année. C'est triste", confie mardi 7 décembre le gérant.
Les étudiants divisés
À l'écœurement s'ajoute la colère. Même si le gouvernement s'engage à renforcer l'indemnisation des charges fixes et de l'activité partielle, Nitish Khoobarry, gérant d'une boîte de nuit de Paris, a fait ses comptes et ça ne rattrapera pas le chiffre d'affaires perdu. Privés de sorties en discothèque, à Nantes (Loire-Atlantique), les étudiants sont partagés sur cette décision du gouvernement. "C'était le seul endroit où on pouvait décompresser des cours", affirme un jeune homme alors qu'un autre est d'accord avec le gouvernement "quand on voit les foules de malades qui dansent sans masque". Mardi après-midi, Emmanuel Macron s'est engagé à ce que les 1 200 discothèques de France puissent rouvrir au plus vite.
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