Coronavirus : une crise de plus en plus importante
Les secteurs de l'hôtellerie et du transport aérien continuent de s'enfoncer dans la crise économique. Tout comme le secteur de la culture, dont les représentants ont été reçus mercredi 19 août par la ministre Roselyne Bachelot.
Un hall d'entrée désert depuis des semaines. À Paris, un hôtel a fait le pari de rester ouvert cet été. Sans succès. La prolongation du chômage partiel a permis à la gérante de l'établissement de ne pas licencier. Mais elle a perdu 180 000 euros de chiffre d'affaires. "On ne pourra pas continuer à ouvrir l'hôtel avec cinq chambres occupées. Ce n'est pas gérable. A ce niveau-là, je perds de l'argent", regrette Isabelle Legros, gérante de l'hôtel Plaza Elysées.
La culture grande perdante de la crise sanitaire
En France, la fréquentation des hôtels est tombée à 55%. À Juan-Les-Pins (Alpes-Maritimes), un établissement de luxe est seulement occupé par les Français, qui ne compensent pas l'absence des touristes étrangers. Ces derniers sont privés de voyage par la pandémie de coronavirus. Boeing a annoncé une deuxième vague de suppression de poste tandis qu'Airbus connaît également de fortes turbulences, avec déjà 15 000 emplois supprimés. Comme dans les avions, les sièges des salles de spectacles et de concert restent désespérément vides. L'interdiction de rassemblement de plus de 5 000 personnes a fait de la culture la grande perdante de la crise sanitaire.
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