À Paris et sa petite couronne, les restaurateurs et cafetiers vont devoir se plier à de nouvelles restrictions. Dimanche 4 octobre, le gouvernement a placé la zone en alerte maximale, face aux indicateurs inquiétants qui témoignent d’une reprise de l’épidémie de coronavirus. Alors, un protocole sanitaire renforcé va être mis en place dans les restaurants, qui échappent à une fermeture totale. À l’inverse, les bars sont, eux, contraints de fermer leurs portes mardi 6 octobre. Dans le milieu universitaire, les facultés ont désormais l’obligation de réduire de moitié le nombre d’étudiants présents. 35 % des lits parisiens occupésEn Île-de-France, les personnes atteintes par l’épidémie de coronavirus occupent environ 35 % des lits parisiens, soit plus que le seuil d’alerte maximale fixé à 30 %. Selon les projections de l’Institut Pasteur, à Paris, le système hospitalier pourrait être complètement saturé d’ici à la mi-novembre. Cinq autres métropoles vivent une même situation, à savoir Lille (Nord), Lyon (Rhône), Grenoble (Isère), Toulouse (Haute-Garonne) et Saint-Étienne (Loire), où une dégradation est observée. Si le rythme actuel ne faiblit pas, les hôpitaux parisiens pourraient être dans l’obligation de déprogrammer jusqu’à 20 % de leurs opérations chirurgicales pour pouvoir accueillir les patients Covid-19.