Cet article date de plus de trois ans.

Coronavirus : des restaurateurs défient le gouvernement en ouvrant leurs établissements

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Coronavirus : des restaurateurs défient le gouvernement en ouvrant leurs établissements
Coronavirus : des restaurateurs défient le gouvernement en ouvrant leurs établissements Coronavirus : des restaurateurs défient le gouvernement en ouvrant leurs établissements (France 3)
Article rédigé par France 3 - G. de Florival, France 3 Régions, C.Beauvalet
France Télévisions

Lundi 1er février marque le début de la fronde de certains restaurateurs qui ont décidé d'ouvrir leurs établissements malgré l'interdiction en vigueur, afin de protester contre les mesures sanitaires qui les obligent à rester fermés depuis le 30 octobre.

Le temps d'un déjeuner, des clients peuvent donc s'installer à la table de certains restaurants ouverts lundi 1er février, malgré l'interdiction en vigueur en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie de coronavirus. Des actions menées par certains restaurateurs afin de protester contre la fermeture et l'absence de perspectives quant à une date de réouverture. C'est le cas à Cusance, dans le Doubs, où le chef Stéphane Turillon a décidé de participer à la fronde. "Je veux juste rouvrir mon établissement dans de bonnes conditions, en respectant le protocole sanitaire. Et ça, on l'a toujours dit", a-t-il justifié.

Bruno Le Maire menace de suspendre les aides

Dans la Somme, une de ses consœurs est arrivée tôt pour préparer le service du déjeuner. Si elle a dû trouver un deuxième emploi pour vivre, elle assure que désormais elle n'a plus le choix et doit ouvrir. "Je n'ai que mon établissement qui, aujourd'hui, est censé me faire vivre. Et ce n'est pas le cas", confie Kathia Boucher. Les restaurateurs engagent ainsi un bras de fer avec Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, mais ce dernier a menacé les contrevenants de suspension des aides, voire de leur suppression en cas de récidive.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.