Depuis un an, bien des hôtels affichent une forte de baisse de fréquentation. Au sein de l’un d’eux, Laurine, apprentie en licence de management hôtelier, est l’une des rares de sa promotion à alterner école et entreprise. "La plupart n’ont pas d’entreprise ou sont au chômage", explique la jeune fille face aux caméras de France Télévisions. Son patron, quant à lui, déplore de ne pouvoir recruter que deux apprentis l’année prochaine, contre six en temps normal. "Toute une partie me dit déjà que l’hôtellerie, la restauration, ce n’est peut-être plus bon pour eux, c’est peut-être plus des métiers d’avenir et du coup ils sont en train de réfléchir à des reconversions professionnelles", commente ce dernier. Des secteurs menacés La génération de Jessica pourrait en faire les frais. Elle aussi apprentie, son hôtel est fermé et elle est au chômage partiel depuis trois mois. "C’est dur, dur de ne plus avoir un rythme à sa vie", confie la jeune femme, qui doute pour son avenir. "Quand on voit les hôtels parisiens qui (…) mettent la clé sous la porte, on se pose des questions", ajoute-t-elle. Un espoir tout de même : après une journée portes ouvertes organisée dans l’école de Laurine et Jessica, si l’hôtellerie attire moins, la cuisine semble quant à elle toujours séduire les apprentis.