Miró : rétrospective au Grand Palais
Depuis le 3 octobre, l'exposition de Miró au Grand Palais, à Paris, est l'un des événements de la rentrée. Pour la première fois depuis quarante ans, près de 150 œuvres de l'artiste y sont rassemblées.
Il est décalé, original et souvent mal compris. Pourtant Joan Miró est l'un des plus grands peintres du XXe siècle. Un poète étonnant qui a inventé son propre langage. Des lunes, des étoiles et des planètes folles. Tout un vocabulaire magique qui nous plonge dans le monde des rêves. Selon Jean-Louis Prat, le commissaire de l'exposition Miró, "c'est un artiste qui est fait pour le futur, qui parle pour les générations à venir".
Mort du peintre en 1983
Peu bavard et mystérieux, Joan Miró a donné peu d'explications sur son œuvre. Pour comprendre, il faut aller à Majorque, aux Baléares (Espagne), où le peintre a passé les trente-cinq dernières années de sa vie. Dans sa maison-atelier sur les hauteurs de Palma, Miró a semé des indices un peu partout pour décrypter son œuvre. Ici, rien à bougé depuis la mort du peintre en 1983. Son petit-fils révèle enfin le secret de son inspiration. "La main de Miró était guidée par l'au-delà, par des forces spirituelles qui échappaient à sa volonté, à son contrôle, et c'était une façon d'être en contact avec les gens qui ne sont plus là", explique-t-il. Jusqu'à la fin de sa vie, le peintre a créé des œuvres impressionnantes. Et on les découvre enfin dans cette rétrospective, au Grand Palais, du 3 octobre au 4 février 2019.
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