Dimanche 30 octobre, le ministère de l'Intérieur a diffusé l'image d'un gendarme ciblé par un tir de feux d'artifice de type mortier. Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a annoncé 61 blessés à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), dont 20 sérieusement, du côté des gendarmes. Le gouvernement a haussé le ton à la suite de la manifestation interdite car il craint l'installation d'une ZAD, une occupation de terrain comme à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Le projet de l'aéroport avait dû être abandonné en 2018. À Sivens (Tarn), en 2014, un militant était également mort sur un projet de retenue d'eau, d'un tir de grenade par un gendarme.Des élus de gauche disent avoir été molestésPrès de 1 700 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés durant le week-end. De leur côté, les manifestants ont annoncé 50 blessés. Des élus de gauche, notamment Lisa Belluco, députée Europe Écologie-Les Verts de la Vienne, disent avoir été molestés. Sandrine Rousseau, députée EELV - NUPES de Paris, a approuvé dans la matinée de dimanche, sur BFMTV, la manifestation. "Je soutiens une désobéissance sans violence", a-t-elle déclaré. Sur franceinfo, Aurélien Pradié, député LR du Lot, estime quant à lui qu'il "n'y a plus d'autorité politique". Le gouvernement a annoncé, dans la soirée, le maintien de 1 000 gendarmes sur place.