Coup de théâtre à Reims, dans la Marne. Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 mai, la Cour d'appel de Paris a ordonné la reprise des soins de Vincent Lambert, interrompus le matin même sur décision du Conseil d'État. À Paris, une foule s'est rassemblée pour célébrer l'événement. Mais c'est un nouveau coup dur pour les proches de Vincent Lambert favorables à l'arrêt du traitement. "J'ai surtout de la colère contre les gens qui prennent ce genre de décision et qui n'ont aucun respect pour tout ce qui a été fait avant", s'indigne François Lambert, neveu du patient.L'affaire s'invite à l'Assemblée nationaleCette décision s'est immiscée à l'Assemblée nationale mardi 21 mai, certains députés pointent les insuffisances de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie. D'autres n'acceptent pas "que ce soit l'ONU qui fasse la loi française", comme le député (UDI) Jean-Christophe Lagarde. Le CHU de Reims où est hospitalisé Vincent Lambert n'a pas souhaité communiquer.