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Vidéo Antisémitisme : "Il y a une libération de la parole qu'il faut combattre", affirme Benjamin Griveaux

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Antisémitisme : "Il y a une libération de la parole qu'il faut combattre", affirme Benjamin Griveaux
Antisémitisme : "Il y a une libération de la parole qu'il faut combattre", affirme Benjamin Griveaux Antisémitisme : "Il y a une libération de la parole qu'il faut combattre", affirme Benjamin Griveaux (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mardi 12 février, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, revient sur la hausse de l'antisémitisme constatée en France en 2018.

Les actes antisémites ont augmenté de 74% en France 2018, selon le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Récemment, à Paris, un site à la mémoire d'Ilan Halimi a été profané et des portraits de Simone Veil ont été tagués avec des croix gammées. "C'est insupportable, cela rappelle des moments de l'histoire de France que l'on aimerait voir oubliés, et nous, nous n'oublions pas", tonne Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mardi 12 février.

Le secrétaire d'État auprès du Premier ministre "ne veut pas faire de lien" entre les responsables d'actions antisémites et le mouvement des "gilets jaunes", où défilent ceux "qui manifestent et qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts". Le porte-parole note néanmoins que des actes se passent "souvent en marge de ces cortèges où, on le sait, une part d'extrême gauche et une part d'extrême droite se mêlent, provoquent des violences, contestent l'autorité de la police, ne respectent pas les appels à manifester dans des cortèges, brulent des voitures, pillent des commerces, etc." 

Engager un travail de mémoire

Le mouvement sert-il de défouloir pour certains ? "En tous cas sur l'antisémitisme, il y a une libération de la parole manifestement, et cela il faut le combattre", souligne Benjamin Griveaux. "Ceux qui se livrent à des actes violents ouvertement antisémites ou racistes, ceux-là doivent êtres poursuivis et fermement condamnés", précise-t-il.

"Le Premier ministre avait fait des annonces sur la poursuite, y compris sur les réseaux sociaux, parce que bien souvent, l'anonymat de comptes sur Twitter ou sur Facebook est aussi la manière de déverser de la haine antisémite au quotidien", indique Benjamin Griveaux. Pour faire face, le porte-parole du gouvernement rappelle aussi l'importance d'engager un travail de mémoire et de sensibilisation à l'école auprès des enfants.

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