Projet Pegasus : Amnesty International demande un moratoire sur l'utilisation des technologies de cybersurveillance
L'ONG alerte samedi, dans un communiqué, sur "les effets dévastateurs sur les droits humains partout dans le monde d'un secteur de la cybersurveillance peu réglementé".
Les révélations sur le logiciel d'espionnage Pegasus mettent en lumière "une crise des droits humains mondiale" selon l'ONG Amnesty international, qui demande, samedi 24 juillet, un moratoire sur la vente et l'utilisation des technologies de surveillance avant la mise en place d'un cadre réglementaire.
L'ONG alerte, dans un communiqué, sur "les effets dévastateurs sur les droits humains, partout dans le monde, d'un secteur de la cybersurveillance peu réglementé". Les révélations du projet Pegasus "montrent clairement les dangers et les préjudices auxquels sont exposées les personnes illégalement prises pour cible", déclare Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International, citée dans ce communiqué.
"Un secteur dangereux qui opère depuis trop longtemps"
La société israélienne NSO, qui a conçu le logiciel, "est une entreprise parmi d'autres. Il s'agit d'un secteur dangereux qui opère depuis trop longtemps à la limite de la légalité", déplore Amnesty International. "Il est absolument urgent que soient renforcés la réglementation du secteur de la cybersurveillance (...) et le contrôle de ce secteur très opaque", estime l'ONG.
Amnesty International demande qu'un moratoire soit "immédiatement instauré sur l'exportation, la vente, le transfert et l'utilisation des technologies de surveillance jusqu'à ce qu'un cadre réglementaire respectueux des droits humains soit mis en place".
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