Vendredi soir, un projet d'accord à été remis à la ministre de la Justice, prévoyant notamment l'embauche de 1 100 surveillants de prison d'ici 2022.
De la colère ce samedi 20 janvier au matin devant certaines prisons françaises, comme ici à Orléans (Loiret), avant la signature éventuelle d'un projet d'accord entre syndicats et ministère. Il prévoit notamment le recrutement en 4 ans de 1 100 surveillants, dont 100 cette année, l'augmentation en équipements de sécurité et l'étanchéité totale pour les détenus radicalisés les plus dangereux.
Les derniers blocages pourraient être levés d'ici lundi
Des propositions jugées insuffisantes par Force Ouvrière, qui ne participe pas aux négociations. "Cela ne suffira jamais, on a des carences en sécurité, tant matérielles que humaines (...), cet effectif est totalement insuffisant, les agents vont continuer à bosser en insécurité et les événements que nous avons eu cette semaine vont continuer", estime Thibault Capelle, délégué FO à Fleury-Mérogis (Essonne). Le projet d'accord va être soumis à l'ensemble des surveillants pénitentiaires. S'il est accepté, les derniers blocages pourraient être tous levés, d'ici lundi matin.
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