Peine de mort : Emmanuel Macron et Robert Badinter ont célébré le 40e anniversaire de son abolition
Il y a 40 ans, en 1981, Robert Badinter, ministre de la Justice, faisait abolir la peine de mort en France. Au Panthéon, samedi 9 octobre, Emmanuel Macron a expliqué vouloir "relancer le combat pour l’abolition universelle".
Abolir la peine de mort, tel est le combat de la vie de Robert Badinter. Garde des Sceaux en 1981, il prononçait un discours qui a fait date. "J’ai l’honneur, au nom du gouvernement de la République, de demander à l’Assemblée nationale l’abolition de la peine de mort en France. La peine de mort est contraire à ce que l’humanité, depuis 2000 ans, peut penser de plus haut et rêver de plus noble", déclarait-il. Pour le 40e anniversaire de son abolition, celui qui était ministre de la Justice de 1981 à 1986 était présent au Panthéon (Paris).
"Relancer le combat pour l’abolition universelle"
"Je veux, en cet instant, vous dire ma conviction absolue. La peine de mort est vouée à disparaître de ce monde parce qu’elle est une honte pour l’humanité. Jamais, nulle part, elle a fait reculer la criminalité sanglante", a réagi Robert Badinter. Après lui, Emmanuel Macron a pris la parole. "La France va relancer le combat pour l’abolition universelle. Nous organiserons à Paris […] une rencontre au plus haut niveau, rassemblant les sociétés civiles des États appliquant encore la peine de mort ou un moratoire, afin de convaincre leurs dirigeants de l’urgence de l’abolir", a martelé le président de la République. Dans le monde, 33 pays ont encore recours à la peine de mort.
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