Cet article date de plus de six ans.

Meurtre d'Alexia Daval : trois mois d'enquête et des preuves accablantes

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Meurtre d'Alexia Daval : trois mois d'enquête et des preuves accablantes
Meurtre d'Alexia Daval : trois mois d'enquête et des preuves accablantes Meurtre d'Alexia Daval : trois mois d'enquête et des preuves accablantes (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Accablé par l'enquête, Jonathann Daval a avoué avoir tué sa femme Alexia, trois mois après la découverte du corps. Retour sur les détails qui ont conduit les enquêteurs à suspecter le mari de la jeune femme.

Trois mois d'enquête avant que Jonathann Daval ne passe aux aveux sous la pression d'éléments accablants. Un témoignage déterminant a d'abord attiré l'attention des enquêteurs : celui d'un des voisins du couple. Il affirme avoir entendu une voiture quitter le domicile des Daval à 1h30 du matin la nuit précédant la disparition d'Alexia. Le véhicule de fonction de Jonathann Daval a été expertisé par les enquêteurs. Les analyses des composants électroniques sont formelles : la voiture a bien bougé cette nuit-là.

Jusqu'à ce mardi 30 janvier, la version de Jonathann Daval était pourtant bien différente. L'homme a toujours expliqué qu'Alexia était partie courir à 9 heures du matin, le samedi 28 octobre 2017. Il avait lui-même appelé les gendarmes pour signaler sa disparition . Le corps de sa femme sera retrouvé 48 heures plus tard, le lundi 30, partiellement brûlé, à quelques kilomètres du domicile du couple à Gray, en Haute-Saône.

Sur place, des indices troublants

Sur les lieux, les enquêteurs découvrent d'autres indices matériels. Tout d'abord, des traces de pneus qui correspondent au véhicule de fonction de Jonathann Daval, mais aussi des morceaux de tissus d'un drap qui appartenait au couple. Enfin, des marques avaient été constatées sur les bras du jeune homme. Il avait évoqué une simple dispute au début de l'enquête. À l'époque, rien ne permettait de remettre en cause sa version des faits.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.