Indigènes : des luttes pour préserver leur environnement
À plusieurs endroits de la planète, des peuples indigènes s'opposent à des décisions gouvernementales pour faire valoir leurs droits et protéger leurs terres.
"Je lance un appel aujourd'hui pour que nous puissions nous réunir et lutter contre ces entreprises qui détruisent nos territoires", a déclaré Alberto Curamil, le leader mapuche au Chili. En résistant, certains peuples indigènes ont remporté des victoires face à ceux qui menaçaient leurs terres. Alberto Curamil s'est mobilisé dès 2013 contre la construction de deux projets hydroélectriques sur la rivière Cautin. Trois ans plus tard, le gouvernement chilien jette l'éponge. Pour son combat, le militant reçoit le prix Goldman, une sorte de Nobel de l'environnement. Depuis 2018, il est emprisonné pour vol, alors c'est sa fille Belen qui est allée le chercher.
Un méga projet en 2022
"La résistance de mon peuple a entraîné la misère économique, le génocide, l'usurpation de territoires, le vol de notre eau et de notre bétail, des exécutions extrajudiciaires, des méga projets, et l'invasion de la monoculture en forêt. Cependant, nous sommes toujours en vie !", a-t-elle déclaré. En Équateur, les Waorani s'opposent à l'exploitation pétrolière de leurs terres. Le 26 avril 2019, la justice leur donne raison. Le tribunal estime que leur droit à une consultation préalable n'a pas été respecté.
En Guyane française, une compagnie russo-canadienne prévoit un méga projet d'extraction d'or pour 2022. Les autochtones de Guyane et les défenseurs de l'environnement s'y opposent farouchement. Emmanuel Macron semble lui prendre ses distances avec le projet. Un conseil de défense écologique après le mois de juin doit décider de l'avenir de la Montagne d'Or.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.