"Gilets jaunes" : quand les élus sont menacés de mort
Un homme a été condamné hier jeudi 3 janvier à quatre mois de prison avec sursis. Il avait menacé de mort un député La République en marche à deux reprises au mois de décembre. Il n'est pas le seul élu à avoir été la cible de ce genre de propos.
La scène se déroule devant la préfecture de Vesoul (Haute-Saône), le 20 décembre 2018. Christophe Lejeune, député La République en marche de Haute-Saône est pris à partie par un groupe de "gilets jaunes". La discussion s'envenime jusqu'à ce qu'un des manifestants crie à deux reprises "la guillotine, la guillotine !" Des propos jugés menaçants par le député qui porte plainte. Le manifestant vient d'être condamné, jeudi 3 janvier, à quatre mois de prison avec sursis.
Des mails menaçants
Autre député La République en marche menacé, Florent Boudié, élu de Gironde, qui a lui aussi porté plainte pour deux mails contenant des menaces de mort. "Un bon député est un député m... on va bientôt venir te le rappeler", "grosse salope de collaborationniste", "on va les gazer comme les juifs". Des propos que le député avait révélés, sur Twitter. Il indiquait qu'ils avaient été inscrits sur sa permanence. Des propos dont Philippe Buisson, le maire socialiste de Libourne (Gironde), a également été victime.
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